Langouste

La langouste n’a pas de colonne vertébrale.

Sa force, c’est sa carapace.

Mais quand elle mue, elle se dépouille.

Et là… elle devient incroyablement vulnérable.

Elle doit attendre que sa nouvelle carapace durcisse,

exposée, fragile, sans protection.

Et si le leader vivait la même chose ?

Quand il lâche ses certitudes,

quand il quitte une peau devenue trop étroite,

il traverse un passage de fragilité.

Un espace inconfortable où il ne peut plus s’abriter derrière les apparences,

les titres, ou les certitudes anciennes.

C’est un moment où tout peut sembler incertain,

et pourtant… c’est précisément là que la croissance se joue.

Car sans muer, la langouste resterait prisonnière.

Et sans traverser ces passages de vulnérabilité,

le leader ne peut pas grandir non plus.

La vraie question n’est donc pas :

Comment éviter la vulnérabilité ?

Mais plutôt :

Suis-je prêt à l’habiter, à la traverser… pour émerger plus vaste ?

Partagez cet article

Les derniers articles

La vendange tardive c’est une écoute; chaque coupe est une révérence à

Lire la suite

Vous inscrire à la newsletter et recevoir les derniers articles du blog Va voir ici si tu y es