qu’est-ce qui m’empêche d’aller bien ?

qu’est-ce qui m’empêche d’aller bien ?

Le passé est à passer

Nos émotions même inconfortables ou « négatives » sont l’expression de la Vie en nous, le miroir de notre coeur. Reconnaître, accueillir et libérer les émotions est le seul chemin pour faire la paix avec toutes les parties de notre vie qui ont été souffrantes, s’ouvrir à la plénitude d’être et à nos capacités à créer notre vie.

Qu’est-ce qui crée la souffrance en nous ?

  • La souffrance peut venir d’un traumatisme, un drame, une expérience douloureuse objective vécus par nous ou par un membre de notre famille. L’évènement peut être connu, conscientisé, ou bien caché, dénié, non reconnu, non assumé, non-dit, oublié par l’inconscient personnel et/ou familial (par exemple un secret de famille).
  • Elle peut aussi provenir d’une blessure durant notre petite enfance : quelqu’un de proche, nous blesse, nous agresse psychiquement ou physiquement; cela résonne au plus profond de nous, dans notre intimité, dans notre coeur innocent d’enfant; sans que nous puissions raisonner, mettre à distance l’évènement, l’objectiver car notre cerveau n’a pas encore structurer la raison. Les émotions et les sensations corporelles sont alors perçues comme douloureuses et menaçantes. La blessure est refoulée par notre esprit pour éviter de la sentir, de souffrir, de la revivre à nouveau.
 
Nous sommes super intelligents !
 

Les petits enfants n’aspirent qu’à une seule chose : être aimés inconditionnellement et protégés car ils se sentent vulnérables. Ils ont peur et croient systématiquement que l’adulte a raison et qu’ils ont tort, qu’ils sont coupables, en faute… donc pas aimables. Ils vont alors adopter inconsciemment une« stratégie » la plus intelligente possible pour être aimés, dorlotés, acceptés, reconnus. Cette stratégie  est efficace dans le contexte de l’enfance.

 

Ce qui compte, c’est la façon dont j’ai retenu un évènement et surtout dont j’y ai répondu.  

Accompagner un client dans son chemin de transformation, c’est lui faire percevoir la différence entre la réalité objective d’une expérience souffrante vécue- le fait- et la perception- le vécu de cet évènement-qui reste subjectif, personnel. Peu importe si le protagoniste était « un monstre de parent » ou « un amour d’homme à qui je n’ai rien à reprocher ». Nous ne sommes pas là pour juger, analyser ou revisiter l’histoire. Ce qui m’importe, c’est la façon dont il a construit la réponse à l’expérience vécue, ce qu’il  en a fait. La stratégie adoptée enfant. Mais la prise de conscience ne suffit pas. Il faut faire confiance au corps pour nous en libérer définitivement.

 

Ce qui résiste persiste

Devenu adulte, ce qui était la meilleure stratégie, devient un mécanisme limitant, réactif, répétitif, auto destructeur. Le seul que nous connaissions. Non reconnus, non écoutés, ces émotions et ressentis se réinvitent dans notre vie de façon répétitive et influent sur nos relations et sur notre façon de vivre. Ces « programmes » de protection sont réactivés quand on vit des émotions du même ordre; quand l’évènement anodin active l’émotion, nous explosons ! 95% de notre fonctionnement est ainsi piloté par des mécanismes inconscients. Voilà pourquoi nous sommes sur-réactifs, sur-émotifs… Ce que l’esprit refuse de reconnaître, essaye de « se faire entendre » et se transforme en souffrance pour soi et pour les autres.

Mettre à jour le processus de défense

Une de mes clientes avait un schéma de respiration, sans amplitude, en apnée et quelquefois en panique. Au bout de quelques séances, elle a fait le lien avec le fait que son père lui donnait des coups de ceinturon quand elle faisait le pitre. Elle « n’en faisait pas un fromage »et lui avait pardonné. Certes. Le chemin a consisté pour elle, à reconnaître qu’elle avait eu peur et surtout qu’elle avait dénié l’importance de cette blessure. Elle a pu faire le lien avec sa façon de vivre  » en apnée » miroir de la stratégie adoptée : ne pas faire de vague, ne pas s’exprimer pour ne pas prendre le risque d’être non aimée.

Quel rapport entre le vécu et  nos blocages ?

Les empreintes énergétiques de toutes nos expériences dont les émotions sont engrammées dans notre corps et s’expriment sous forme :

  • de tensions, symptômes physiques et psychologiques, stress chronique, maladies, traumatismes du corps,
  • de comportements, sentiments dysfonctionnels et répétitifs : sur réactifs, d’échec, automatiques, auto-saboteurs, inhibés, limités, peurs non raisonnées…
  • d’agitation mentale et émotionnelle, de dispersion, de pensées rigides, limitantes…

 

Notre grande chance est que ce qui a été engrammé peut être libéré par un travail profond à partir du corps. Devenir acteur de sa vie, responsable et plus victime de son passé, de l’autre….c’est libérer l’espace dans le corps et la psyché où l’énergie était bloquée. C’est sortir de la réactivité pour aller vers des réponses créatives et adaptées à la situation du moment.

 
 
 

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